Vous saviez que si la toiture de votre maison est en terrasse, vous pourrez y aménager un espace vert ? C’en est de même pour les abris de garages et les auvents : ils peuvent être agrémentés de végétaux. C’est d’ailleurs une idée déco très pratique : non seulement vous embellissez votre propriété, mais vous fournissez à votre maison tous les avantages que procure la toiture végétalisée. La végétalisation de la toiture requiert l’intervention d’un professionnel si vous optez pour une végétalisation intensive. Si vous avez la main verte, et pensez pouvoir faire les travaux vous-même, choisissez une végétalisation extensive. Végétalisation intensive ? Extensive ? Mais qu’est-ce donc ? En fait, selon l’épaisseur du substrat utilisé, et en fonction du type de végétaux, vous avez trois types de toitures végétalisées : extensive, semi-intensive et intensive.
Qu’est-ce que la végétalisation extensive pour une toiture ?
C’est la création d’un écosystème sur une couverture, et cela se fera sur une culture épaisse de 3 à 7 centimètres. Le tapis de verdure qui va être créé est expressément cultivé sur cette fine couche car on veut éviter la formation de graminées. Ces dernières ont l’inconvénient d’absorber l’eau du tapis végétal formé, donc de l’assécher.
La végétalisation extensive est préférée pour son faible poids, le fait qu’elle n’exige pas beaucoup d’entretien, ceci incluant l’arrosage. Elle peut donc être installée sur un toit plat, sans besoin de renforcer la charpente. En saison très sèche, il faut quand même veiller à ce que son apport en eau ne soit pas coupé.
Ce type de végétalisation convient plus aux toits de grande surface et aux toits pentus. Par rapport au coût, pour en moyenne 40 euros par mètre carré, vous arriverez à créer une toiture végétalisée de ce type sur votre couverture. Veillez à choisir un végétal qui n’a pas besoin d’être cultivé. L’accès au toit n’est pas toujours forcément facile.
Qu’est-ce que la végétalisation semi-intensive ?
Compromis entre la végétalisation intensive et la végétalisation extensive, ce type de végétalisation est adapté aux toits dont l’inclinaison ne dépasse pas les 15°. Il conviendra parfaitement, que le toit soit en béton, en bois ou en acier, bref : contrairement à une toiture végétalisée intensive, il peut être installé sur n’importe quel type de toit.
Pour ce type de végétalisation, le substrat devra mesurer entre 10 et 30 cm d’épaisseur. Vous avez un plus large choix de végétaux, allant des sedums aux arbustes. Si le toit est difficile d’accès, préférez les sedums. Mais avec un système d’arrosage automatique, il vous sera quand même possible de planter autre chose que des sedums dans le cas d’un toit non accessible. Par contre, vous pouvez planter tout ce dont vous avez envie si le toit est plus accessible.
Qu’est-ce que la végétalisation intensive ?
La végétalisation intensive vous permet d’avoir un véritable jardin sur votre toit. Elle est cependant recommandée pour les petites et moyennes surfaces. Gazon, plantes vivaces, graminées, etc. Les possibilités sont plus nombreuses, et vous pouvez même cultiver des plantes dans des bacs. Dans ce type de végétalisation, vous devez avoir 40 % de volume d’agrégats : cela fait plus de places aux éléments nutritifs dont vos plantes ont besoin.
Pour installer ce type de toiture, assurez-vous de bien renforcer la charpente. Elle doit pouvoir supporter entre 120 et 350 kg/m². Pensez également aux saisons pluvieuses, qui vont saturer encore plus votre toit en eau : ce qui va signifier plus de poids.
Il vous sera aussi possible d’aménager des jardins suspendus. Pour ce faire, vous devez idéalement faire appel à un expert dans le domaine de toiture comme cet artisan couvreur en Martinique. Ce dernier se chargera de faire des études préalables à de telles installations. En effet, même si « tout » est permis, même si vous les possibilités sont plus grandes en termes de variétés de plantes que vous pourrez cultiver, il faut savoir avant tout si le toit supportera vos désirs et ne s’affaisse. Côté budget, vous débourserez en moyenne 150 euros par mètre carré.